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Disentis, 20 janvier 20220 - Un loup a été abattu jeudi dans la région grisonne de la Surselva. Les autorités cantonales ont pris cette mesure, car le canidé s'était comporté de façon problématique ces dernières semaines. Il s'était approché d'êtres humains de manière répétée et à une distance dangereuse dans des zones habitées. Un autre loup a également fait parler de lui ces derniers jours en Valais

Des gardes-chasse ont abattu l'animal dans la nuit de mercredi à jeudi près de Sumvitg (GR), à proximité immédiate d'habitations, indique vendredi l'office cantonal de la chasse et de la pêche. Récemment, ils avaient tenté en vain d'équiper le loup avec un émetteur ou de l'effrayer avec des tirs de balles en caoutchouc, précise à Keystone-ATS Adrian Arquint, directeur de l'office.

A deux mètres d'une personne

Dimanche dernier, le loup s'est approché d'une personne à une distance de deux mètres de manière prolongée. L'accoutumance évidente de ce canidé à la présence de l'être humain et le risque élevé, qui en découle, d'une mise en danger de l'être humain étaient devenus alarmants, indiquent les autorités. Ces dernières ont donc décidé de l'abattre.

Tout indique que ce loup ne faisait pas partie d'une meute. Son espace de vie se situait entre ceux de deux meutes présentes dans la région. Son cadavre a été transféré au Centre de médecine vétérinaire des animaux sauvages et des poissons, à Berne. L'analyse génétique du loup doit être effectuée au laboratoire de biologie et de conservation de l'Université de Lausanne.

Incident semblable en Valais 

Un autre loup a fait parler de lui ces derniers jours en Valais. Une promeneuse est tombée nez à nez avec le canidé lundi dans le Val d'Anniviers. L'animal n'a montré aucune peur. Les gardes-chasse vont désormais faire des rondes régulièrement pour surveiller son comportement.

En cas de besoin, ils sont habilités à tirer des balles en caoutchouc pour effrayer le canidé, voire à l'abattre s'il représente un danger immédiat.

(ats)

 

Berne, 12 mai 2021 - Les délégués cantonaux de « l'Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs » ont approuvé le changement de nom lors de la 6e assemblée des délégués. Le nouveau nom « Association suisse pour la protection des territoires contre les grands prédateurs » correspond à la stratégie à long terme de l'association en matière de grands carnivores, qui est déjà en place aujourd'hui.

Les représentants des organisations cantonales constatent avec inquiétude que le projet d'adaptation actuelle de l'ordonnance sur la chasse dans le cadre du droit en vigueur ne permet pas de résoudre les problèmes. Parmi les problèmes urgents figurent la protection et la sécurité de la population, la désignation de zones prioritaires pour le bétail et la faune sauvage, la régulation préventive des loups tir d’allerte, la détermination rapide de l'ADN en cas d'attaques de loups, pas de réduction des paiements directs en cas de déchargement précoce des alpages dû à la présence de loups, une compensation pour les déprédations de loups dans les zones d'estivage non protégeables, la prise en charge intégrale des coûts de protection des troupeaux, des mesures supplémentaires dans les régions touristiques touchées et la réduction de la protection des loups dans la Convention de Berne.

Au lieu d'utiliser le nombre des bétails tués comme critère de tir comme le propose l'ordonnance sur la chasse, c'est le nombre d'attaques sur des ruminants qui devrait désormais servir de critère selon la proposition de l'association. L'interminable discussion sur les animaux blessés, avec avortement ou infertile, disparus ou abattus d'urgence deviendrait ainsi obsolète. Le manque de transparence des autorités concernant le nombre des bétails tués, blessés ou disparus à la suite d'attaques de loups est également jugé critiquable. Pour contrebalancer le monopole de l'État, l'association soutient donc un système de déclaration en ligne permettant d'enregistrer, d'évaluer et de publier les dommages causés aux animaux de ferme.

Avec les “les Représentants parlementaires du groupe d'intérêt sécurité” au Parlement fédéral, l'association continuera à maintenir la pression politique sur l'administration.

Questionnes:

G. Schnydrig Tel. 078 736 62 58
G. Mattei Tel. 079 428 40 59
Co-Président Associationne Suisse pour la protection des territoires contre les Grands Predateurs.

www.lr-grt.ch

Berne, le 4 février2021 - Le "non" étroit exprimé le 27 septembre 2020, 48.1% de oui contre 51.9% non, lors de la votation concernant la loi révisée sur la chasse, empêche de mettre en place des mesures de régulation pour faire face aux attaques du loup et d’autre Grand predateur.

Le "non" des urnes rend aussi plus difficile la régulation pour les cantons concernés. Actuellement, on observe un développement extrêmement dynamique de la population des loups, dans les cantons de montagne, ainsi que dans les régions rurales et de plus en plus aussi dans la plaine; avec toutes les conséquences négatives que cela implique pour la population, l'agriculture et le tourisme.

Par conséquent, le Conseil fédéral est appelé à traiter le plus rapidement possible le problème des grands prédateurs, au niveau des ordonnances et de la législation. Diverses interventions ont déjà été déposées au sein du Parlement fédéral.

L’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs adapte son travail aux nouvelles circonstances. En collaboration avec des parlementaires des cantons de montagne recueillies dans le « Groupe d’intérêt sécurité », notre association coordonne les mesures politiques destinées aux grands carnivores et la protection des troupeaux. En outre, les gouvernements cantonaux sont invités à reconnaître le besoin d'agir dans le domaine de la régulation des loups et à demander au Conseil fédéral d'agir rapidement.

En collaboration avec les organisations agricoles, en premier lieu l’Union suisse des paysans, la Société suisse d’économie alpestre et les Fédérations suisses d'élevage ovin et caprin, notre association s'efforce de trouver les meilleures solutions possibles, afin de protéger les animaux de rente, la faune sauvage, ainsi que la population. L'adaptation rapide de l'ordonnance sur la chasse, dans un premier temps, est d'une importance capitale. Une régulation préventive de la population des loups est essentielle.

En outre, il est nécessaire d'agir au niveau européen en vue d'un assouplissement du statut de protection dont bénéficie le loup (Conventios de Berne). De même, la question de l'hybridation chien-loup n'a pas encore été clarifiée. Une conférence de coordination avec les laboratoires européens devrait permettre d'harmoniser les méthodes d'analyse, ainsi que les résultats. Ces préoccupations, de même que d’autres importants sujets, continuent à préoccuper et occuper notre association. C’est pourquoi nous continuons à travailler avec les personnes concernées, les associations de protection du bétail et des animaux de rente, du paysage et de la population.

Informations complémentaires:

  • G. Schnydrig Tel. 078 736 62 58
    G. Mattei Tel. 079 428 40 59
    Co-présidents de l'Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs
    www.lr-grt.ch

Le 27.09.2020 prochain, nous voterons sur l’avenir de la chasse. Diverses organisations de la protection des animaux et de la nature ont lancé un référendum contre la nouvelle loi sur la chasse.

Nous, membres du comité pour la loi sur la chasse, sommes persuadés de la pertinence de la nouvelle loi : elle offre davantage de sécurité pour les animaux, la nature et l’homme, elle promeut la diversité des espèces, elle renforce la protection du paysage rural et permet de pratiquer la chasse dans un esprit progressiste.

L’engagement du plus grand nombre est indispensable pour que nous remportions la votation. Votre engagement compte aussi : soutenez-nous dans notre combat pour la nouvelle loi sur la chasse, avec davantage de sécurité pour les animaux, la nature et l’homme à la clé !

Soutenez la campagne de ChasseSuisse, de l’Union suisse des paysans et du Groupement suisse pour les régions de montagne.

OUI à la nouvelle loi sur la chasse

www.oui-loi-sur-la-chasse.ch

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Contact:
 
OUI à la loi sur la chasse
c/o JagdSchweiz
Forstackerstrasse 2a
4800 Zofingen
         
Tel:   +41 62 751 87 78
Fax:  +41 62 751 91 45
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bei der Valiant Bank AG
3001 Bern
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"Ja zum Jagdgesetz»
c/o JagdSchweiz
Forstackerstrasse 2a
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Ce sont donc 39 feux ou points lumineux en France et en Suisse qui se sont éclairés sur les sommets ce samedi 15 septembre pour afficher la solidarité des territoires face à la prédation.

Cette édition 2018 a permis d’avoir des actions collectives sur des points clairement identifiés comme sensibles à la prédation… Que l’on soit en front de colonisation ou en zones d’attaques, la détresse est la même ! Elle s’affiche unanimement…

Il faut rappeler que ce sont déjà 7255 Victimes, 2010 constats (source DREAL, 31 août 2018) en France. Le seuil de viabilité de l’espèce loup tel qu’indiqué dans le Plan Loup 2018-2023 est atteint aujourd’hui en France ! Et maintenant ?

L’USAPR (Union pour la sauvegarde des activités pastorales et rurales) remercie toutes les personnes, structures, élus, éleveurs, bergers, syndicats, organisations professionnelles agricoles, services pastoraux, chasseurs, ainsi que les territoires voisins qui ont relayé cet appel… Nous formons le voeu de ne pas devoir conduire d’édition 2019. Ce sera possible si la réalité du terrain est prise en compte, si sont pris en compte les éleveurs et les pastoralistes en danger, les territoires en souffrance, les équilibres rompus.

Nous militons pour que ceux qui ont forgé notre patrimoine naturel soient enfin reconnus et respectés. La gestion du loup doit évoluer ici comme ailleurs !

 

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